Carte sur table, c’est quoi ?
"Halte au Bordeaux bashing" résume en trois mots de Gérard Margeon, le "Monsieur vin" du groupe Alain Ducasse, qui rêverait voir perdurer cette opération tout au long de l'année. Ce qui soulève, au passage, une vraie question sur les coefficients appliqués dans la restauration en général : s'ils étaient moins élevés ne se vendrait-il logiquement pas plus de bouteilles ? C'est ce que semble démontrer clairement Carte sur Table.
Prenez 16 grands Bordeaux prêts à déguster, laissés à prix presque primeur par leur producteur d’un côté, 25 belles tables parisiennes et 4 en provinces, pour la première fois, de l’autre, qui proposent les premiers à leur carte durant 1 mois en renonçant à leur coefficient habituel pour les offrir à leur « prix réel de consommation », un organisateur au milieu, Duclot La Vinicole (distributeur de grands crus de Bordeaux), qui ne fait aucun bénéfice sur l’opération, et vous avez la 5ème édition prête à démarrer.
Margaux, Pauillac, Pessac-Léognan (en blanc), Pomerol, Saint-Emilion, Saint-Estèphe, Saint-Julien, Sauternes sur de beaux millésimes, avec des noms de rêve — dont Angelus (2006), Calon Ségur (2008), Cheval Blanc (2003), Figeac (2008), Laffite Rothschild (1998), Lynch-Bages (2005), Margaux (2004), Talbot (2000), Yquem (1996) — de 75 à 520€, à marier avec les cuisines étoilées (ou pas) de quelques chefs de renom parmi lesquels Yannick Alléno, Laurent Deconinck, Alain Ducasse, Pierre Gagnaire, Cyril Lignac, Jean-François Piège, Emmanuel Renaut, Pierre Sang, Gilles Tournadre, Simone Zanoni…
A chacun de faire son choix selon affinité & budget, mais sans trop tergiverser car l’opération ne durera que du 1er au 31 janvier 2016.
Le Château Yquem (1996) est également proposé au verre. Une invitation à sauter le désert (pitié, n’ajoutons pas du sucre au sucre !) et à finir la soirée au fumoir (au Royal Monceau ou au Pininsula c'est encore possible) avec un Partagas E2 ou un Cohiba Siglos VI. Accord parfait (lire ici).
Plus d’info sur : http://www.cartesurtable.fr